Emprise

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Par BruxellesNarval, le 20.03.2024


J’ai été numéraire pendant quelques années en Belgique. C’était il y a longtemps. La lecture de ce site fait beaucoup de bien car il permet de partager le traumatisme de l’emprise. Ce traumatisme d’entreprise est la conséquence mise en place par le fondateur. Cette personne narcissique a mis en place un mécanisme d’emprise en exploitant le message de Jésus et de notre Sainte Eglise.

Les scandales d’agressions sexuelles dans notre Eglise ne sont pas seulement la conséquence d’une frustration sexuelle de certains prêtres. Ces agressions sont la conséquence de situation d’emprise par des personnes narcissiques, qui fantasment leurs toutes puissances dans un passé de l’Eglise sur la société. C’est un passé n’a jamais existé.

Contrairement au père Maciel, l’abbé José Escriva n’a pas eu de dérives sexuelles avérées. C’est heureux. Cependant, je considère que le narcissisme de l’abbé Escriva l’a conduit à la création de l’emprise au moyen du concept de vocation. Il a bâti cette « vocation » comme un appel direct de Dieu, hors de toute Tradition de l’Eglise. Cette « vocation » identifiée par des Conseils Locaux, où la nature intellectuelle, sociale et familiale sont des critères de « vocation donnée par Dieu ». C’est un abus.

Ce mécanisme d’emprise est bâti sur l’exploitation de l’appel à la générosité de Jésus, et sur la légitimé de l’Eglise fondée par Jésus au moyen des apôtres et de ses successeurs. Cette emprise se renouvelle chaque 19 mars Tous les « ex » de ce site sont bannis de l’institution et ignorés (effacés) car ils ont rejeté cette « vocation » alors que seul le mécanisme d’emprise a disparu. Je trouve remarquable que ce phénomène d’emprise du père José Escriva ait perduré au-delà de sa mort au point d’offrir à son narcissisme post-mortem un effort conséquent pour sa béatification réussie, écartant les témoignages défavorables et en organisant des démonstrations de force de la foule. Le Saint Siège a vécu bien pire dans sa longue histoire humaine.

Mais la réalité de la Vérité agit : l’emprise s’estompe, l’institution a commencé sa nécrose, les premiers témoins de José Escriva passent à la Vie Eternelle, la clarification des statuts dans notre Sainte Eglise sont incompatibles avec la vision d’emprise narcissique de cette « vocation ». Il ne reste que les prêtres. Le temps et le Saint Esprit font leurs œuvres, avec en attendant de multiples jeunes victimes adolescentes ou prépubère. Peut-être qu’un autre Saint va apparaître pour réformer cette institution et la débarrasser de ses ambitions de sainteté élitiste. Le père Escriva a dû se faire attribuer des diplômes académiques pour satisfaire son narcissisme. Etre curé ou vicaire d’une paroisse d’un village ne convenait pas à la vision qu’il se faisait de sa vie.

Ceci étant, il vaut mieux suivre Saint Joseph. Il n’a pas cherché à être Saint ou encore un remarquable charpentier dont les réalisations survivraient aux siècles. Saint Joseph a été un bon fils, bon père, un bon mari, un honnête travailleur.


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